HÔTEL PLAZA ATHÉNÉE - PARIS

HÔTEL PLAZA ATHÉNÉE 

PARIS

  • 1902-1909 :
     Construit en deux campagnes entre 1902 et 1909, l'Hôtel Plaza-Athénée est un hôtel de luxe de huit étages, réalisé dans un style éclectique par les architectes Charles Lefèbvre et Louis Duhayon (auteurs de l'hôtel Claridge sur l'avenue des Champs-Élysées). 
  • 1911 : En 1911, l’hôtelier Jules Cadillat décide de financer la construction de l’immeuble accueillant notre hôtel au 25 avenue Montaigne. À cette époque, l’avenue était entourée de sublimes demeures et de cabarets réputés.

  • 1913 :
    Dessiné par le formidable architecte Charles Lefebvre, l’Hôtel Plaza Athénée ouvre officiellement ses portes le 20 avril 1913. Créée dans l’inimitable style architectural du Paris haussmannien, notre façade en pierre de taille est ornée de magnifiques balcons en fer forgé.
  • Intimement lié à notre histoire, notre voisin le Théâtre des Champs-Élysées ouvre ses portes le même mois. Il devient rapidement un repaire populaire pour les compositeurs et amoureux de théâtre, qui dînent régulièrement chez nous après le spectacle.

  • 1913 : 
    Le Hall d'entrée du Plaza Athénée
    Inauguré en 1913 et il se situe à proximité des Champs-Élysées et de la 
    tour Eiffel. Il est célèbre pour son code couleur « rouge », qui se décline jusqu'à la présence de géraniums aux fenêtres.
  • 1917 : L'espionne Mata-Hari est arrêtée le au Plaza Athénée, où elle séjourne depuis début janvier.
  • 1920 : Rapidement reconnu comme l’un des meilleurs hôtels de Paris, symbole de l’esprit de la ville, notre immeuble d’origine double sa superficie pendant les Années folles. Il accueille ainsi de nouveaux appartements et salons, également dessinés par Charles Lefebvre.
  • 1933 : À l'occasion d'un changement de propriétaire, l'hôtel est modernisé.
  • 1936 : Il ouvre de nouveau. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est occupé successivement par les commandements allemands puis américains. Notre restaurant Le Relais Plaza est inauguré en 1936. Déjà révolutionnaire à l’époque, l’aménagement Art déco imaginé par Constant Lefranc suscite encore aujourd’hui l’admiration. Son style s’inspire de la salle à manger de la première classe du Normandie, l’un des plus beaux paquebots de son temps.
  • 1946 : Il retrouve son activité commerciale.
  • Après la Seconde Guerre mondiale, l’hôtel abrite les amours de Marlène Dietrich avec Jean Gabin. C’est en souvenir des jours heureux avec Gabin en ce lieu que Dietrich s’installe de 1962 à sa mort en 1992 dans un appartement au 12, avenue Montaigne — juste en face de l’ancienne chambre des deux amants —, et aime dîner au Relais Plaza, le restaurant de l’hôtel
  • 1960 : Le Régence, le restaurant aux tons pastel qui avait déjà deux étoiles en 1960, un record à Paris. Pendant les années 1960, de nombreux producteurs, réalisateurs et acteurs commencent à affluer à l’hôtel, déclarant fièrement se sentir comme chez eux à l’Hôtel Plaza Athénée. Au fil du temps, l’adresse a servi de décor à de nombreux films à succès.
  • 1970 : Le rez-de-chaussée est modifié : le salon Montaigne est créé à cette occasion par la réunion de l'ancien salon de lecture et du salon dit « Régence ». 
  • Dans les années 1970, ce fut la grande avancée sociale soutenue par Charles de Gaulle, obtenue pour Paul Bougenaux, le chef concierge, promu directeur général par l’ancien propriétaire. Il n’y a pas que les clients qui sont heureux au Plaza – c’est un petit paradis dit M. Bessières, ex-directeur adjoint.
  • 1984 : La salle à manger est réhabilitée.
  • 2001 : L’Hôtel Plaza Athénée rejoint Dorchester Collection, Alain Ducasse au Plaza Athénée reçoit trois Étoiles au Guide Michelin et Patrick Jouin redessine notre bar, désormais l’une des adresses les plus prisées de Paris.
  • 2007 : L'hôtel Plaza Athénée dépense 1,5 million d'euros par an pour son amélioration. Toutefois, à la suite de l'augmentation considérable de la concurrence parmi les hôtels de luxe parisiens depuis quelques années, l'établissement a acquis récemment trois immeubles mitoyens. Grâce à cette acquisition, il agrandit non seulement sa taille, soit 5 500 m2, mais améliore aussi la qualité de ses suites et chambres. 
  • 2008 : En 2008 fut inauguré le Dior Institut dédié aux soins et au bien-être.  « Dior Institut » ouvre un centre de soins et de bien-être au sein de l'hôtel
  • 2008 : L'hiver, une patinoire est aménagée dans la cour intérieure, utilisée l'été comme jardin fleuri.
  • 2010 : Le 1er août 2010, le label Entreprise du Patrimoine vivant est venu récompenser l’histoire et la gastronomie de notre hôtel. 
  • 2011 : En mai 2011, il fait partie des huit premiers hôtels français de grand luxe, dont quatre à Paris à recevoir le nouveau label officiel « distinction Palace ».
  • 2013 : En 2013, le palace compte 573 employés (84 corps de métier), environ 3 000 fournisseurs, une cave de 35 000 bouteilles (1 700 références) et utilise 250 000 roses et 100 000 orchidées annuellement.
  • 2013 - 2014 : Le palace ferme le 1er octobre 2013 et rouvre ses portes en septembre 2014. De nombreuses pièces de mobilier avaient été proposées lors d'une vente aux enchères chez Artcurial, quelques jours après la fermeture.
  • 2013 : Pour son centenaire, en 2013, le directeur du Plaza Athénée enterre sous le marbre de la Galerie (qui longe le jardin intérieur) une malle étanche contenant une collection d'objets en lien avec l'histoire du palace.
  • 2013 : Propriété du sultan de Brunei, le palace de l’avenue Montaigne va subir d’amples transformations à l’heure où de sérieux concurrents s’apprêtent à menacer sa suprématie parisienne: le Ritz tout neuf ouvrira ses portes fin 2014, suivi du Peninsula avenue Kléber et du Crillon fermé pour deux ans de travaux place de la Concorde. 
  • 2014 : Après d’importants travaux de restauration et d’agrandissement menés par l’architecte Jean-Jacques Ory, connu pour avoir créé le siège de LVMH à Paris, nous avons rouvert le 31 août 2014. Et pour marquer le début d’une ère nouvelle, nous avons fait appel aux fabuleux décorateurs d’intérieur Bruno Moinard, Patrick Jouin, Sanjit Manku et Marie-Josée Pommereau.

Les atouts du Plaza
L'emplacement n’aurait été justifié sans la localisation exceptionnelle sur l’avenue Montaigne, un emplacement unique à Paris depuis la création de deux théâtres limitrophes et de la boutique Dior en 1946. Christian Dior fut l’un des premiers grands clients du Plaza, où il se faisait masser.
N’en doutons pas, c’est la mode en mutation, le new look de l’après-guerre, l’élégance des femmes entrée dans les mœurs, tout cela focalisé sur l’avenue légendaire a forgé le mythe du Plaza, le temple du chic parisien en devenir.
L’un des atouts majeurs du palace reste la qualité des personnels, le dévouement, le respect, les attentions, le sourire, le désir de réaliser l’impossible.
il y a même un cireur de chaussures John Lobb, l’Hermès du soulier qui crème et lustre mocassins, bottines et Church’s (48 euros).

Des chiffres :
Le Plaza emploie 570 personnes pour 148 chambres et 46 suites dont la plus chère, dite «royale», est facturée 26.000 euros.
Le prix moyen d’une chambre s’élève à 980 euros.
Le Plaza s’appuie sur 3.000 fournisseurs et 84 corps de métier: 250.000 roses par an.

Le Bar Anglais :
Ouverture du Backstage Franco Cozzo
Le Bar Au bar ultra design, aménagé autour d’un comptoir façon iceberg, un DJ aux platines meuble l’espace sonore tandis que les habitués, pas seulement la jeunesse dorée, savourent une sucette vodka-pêche plantée dans de la glace –adieu le bloody mary et la daiquiri? Ah non.


La galerie

le Relais Plaza de style Art Déco, fondé en 1936.
les dîners très courus au Relais où le directeur, Werner Küchler, chante au micro un soir par mois (120 mélodies à son répertoire). 

le restaurant trois étoiles d’Alain Ducasse, ouvert pour sept services par semaine
Mais le coup de maître de François Delahaye reste l’engagement d’Alain Ducasse en 1999. Le quadra Landais, triple étoilé au Louis XV de l’Hôtel de Paris à Monaco, successeur de Joël Robuchon avenue Raymond-Poincaré à Paris (75016), trois étoiles aussi, acceptait de prendre en charge l’enseigne du Plaza rebaptisée «Le restaurant Alain Ducasse» où l’inévitable survenait en 2001: trois étoiles avenue Montaigne –ce fut le premier palace parisien à figurer dans le firmament du Michelin, un demi-siècle après la seconde étoile.
Depuis, l’effet Ducasse joue si bien que nombre de clients descendent au Plaza afin de goûter les spécialités saisonnières du chef Christophe Saintagne, membre de la dream team ducassienne: les langoustines rafraîchies au caviar, la poularde Albufera, les noix de Saint-Jacques aux truffes blanches ou noires, l’épaule d’agneau aux cèpes, le fameux baba au rhum.

Un vrai effet Ducasse

Et la cuisine du Relais, ce paquebot Art Déco, genre brasserie de luxe (risotto aux truffes, tartare de bœuf de 500 grammes, desserts aguichants du maître pâtissier Christophe Michalak) bénéficie aussi des recommandations et préparations signées Ducasse.
Oui, le Plaza a été grâce à ce chef providentiel, un Titan a écrit le New York Times, le premier hôtel de luxe de la capitale à rivaliser, côté bonne chère, avec le Véfour, Guy Savoy, Ledoyen, Lasserre, l’Ambroisie, Lucas Carton –un plus indéniable pour l’adresse hôtelière et une profitabilité hors normes à Paris.


Petite histoire:
- le rouge code couleur de l’hôtel,
- les soirées à thèmes (le polo jadis),
- Jean-Claude Elgaire, ex-chef concierge, 48 ans de maison, a dû, un beau matin, privatiser le Concorde pour un businessman américain... Du rêve réalisé.

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